Universal torrent ferme définitivement ses portes ! désoler...
quelque explication...
Interpellation de pirates et fermeture d'un site de téléchargement de films
PARIS, 19 déc (AFP) - Un site internet à travers lequel les pirates cinéphiles pouvaient télécharger des films récents voire inédits, a été fermé et trois personnes ont été interpellées, a annoncé vendredi l'Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (ALPA).
Ces trois personnes ont été interpellées le 17 décembre à Rennes, Strasbourg et Mulhouse par la Brigade de recherches de gendarmerie de Rennes. Plus de 600 films sur CDR ont été saisis à leur domicile, a précisé l'ALPA.
Environ 10.000 personnes procédaient au téléchargement de près de 2.000 films par jour sur le réseau d'échange internet BitTorrent (réseau "peer to peer") à travers le site "STPBTEAM", fermé à la suite d'une enquête effectuée par l'ALPA, présidée par Nicolas Seydoux.
Ce site, "considéré comme l'un des plus importants sur ce réseau en France", mettait à disposition "des films récents, constamment renouvelés", a précisé à l'AFP Frédéric Delacroix, le délégué général. "Il permettait de télécharger rapidement et dans un relatif anonymat. Mais il faut que les pirates sachent que personne n'est anonyme".
Les personnes interpellées encourent deux ans de prison et 150.000 euros d'amende, a précisé l'ALPA, selon laquelle plusieurs centaines de sites sont fermés chaque année
source YAHOO
http://fr.news.yahoo.com/031219/1/3k4kn.html
"La chasse aux pirates semble avoir pris une nouvelle tournure ces dernières semaines. En
effet, des Fournisseurs d'Acces Haut Débit, comme 9 Online, ou bien encore Tiscali, auraient
divulgué aux autorités l'identité de quelques centaines d'utilisateurs des fameux réseaux P2P,
qui sont majoritairement utilisés pour télécharger films et morceaux de musique. Quelle que
soit l'origine de cette fuite, des dizaines d'arrestations ont déjà été effectuées, a Paris ,
mais aussi en Province, comme à Bordeaux, Toulouse, Nice, ou encore la région Lyonnaise. A
chaque fois, une simple perquisition au domicile du fraudeur permet aux policiers de constater
rapidement le délit. La procédure se termine au poste de police, ou un inventaire précis des
oeuvres acquises illégalement est fait. Plusieurs jugements ont déja été prononcés, et la
sentence va en général de quelques milliers d'euros d'amende, jusqu'à de la prison ferme.
Certes, des arrestations avaient déjà eu lieu dans le passé, mais elles concernaient surtout
les pirates allant jusqu'à commercialiser des copies protégées. Gageons que la police ne
s'arretera pas là et que tout sera mis en oeuvre pour stopper le flot grandissant de
téléchargements illicites sur internet. Nous incitons nos lecteurs-fraudeurs à une très grande
précaution quand a ce qu'il pourrait se trouver sur leurs disques durs!
L'affaire risque de ne pas en rester là, dans la mesure ou une association vient d'être créée,
pour aider les autorités, peu nombreuses pour l'instant, à lutter contre ce fleau: des
ingénieurs français affirment être capables d'identifier tout internaute utilisant des
systèmes d'échange tels que le protocole E-donkey2000, ou bien Imesh, simplement en consultant
une base de données d'adresses IP. La chasse aux utilisateurs de Emule, Morphnext ou bien
E-Donkey qui téléchargent sans vergogne musique, films et logiciels, est devenu le sport
favori de Retspan. Derrière ce nom, se cache une équipe de chercheurs de l'école Centrale de
Lille, sortie du bois au cours de l'automne, pour présenter son arsenal censé combattre
l'échange de fichiers protégés par le copyright (voir notre actualité du 29 juillet 2003).
Ceux-ci affirment à présent avoir franchi une étape décisive dans leur croisade antipiratage.
Le mot n'est pas trop fort, puisque Retspan affirme son intention de se constituer en
association à but non lucratif. L'objectif est, entre autres, de «faire taire» leurs
détracteurs qui les accuse d'agir dans un intérêt purement financier, ainsi que l'a expliqué à
ZDNet Didier Wang, l'un des créateurs du projet.
Selon un communiqué diffusé le 8 décembre, les ingénieurs français ont signé des «accords
importants, (...) obtenus après parfois plusieurs semaines de négociations» avec trois
organismes internationaux en charge de l'attribution des adresses IP. Celles-ci servent
d'identifiant à chaque ordinateur connecté sur le réseau.
Le RIPE (Réseaux IP Européens), l'APNIC (Asia Pacific Network Information Centre) et l'ARIN
(American Registry for Internet Numbers) ont ainsi donné leur aval aux créateurs de Retspan
pour qu'ils accèdent à leurs bases de données. «Concrètement, ces accords [nous] permettent de
trouver le nom et les coordonnées du propriétaire de n'importe quelle adresse IP de la
planète», clament-ils victorieusement dans leur communiqué.
Les amateurs de téléchargements peuvent trembler, car le temps semble désormais compté d'ici à
ce que Retspan ne vienne frapper à leur porte. Car ces "accords" n'ont rien d'exceptionnel.
«L'APNIC maintient une base de données rassemblant les attributions d'adresses IP, disponible
publiquement. Quiconque dans le monde peut y avoir accès», précise à ZDNet Gerard Ross,
responsable de la documentation à l'APNIC. Il en va de même pour les deux autres organismes.
«Pour certaines organisations, il serait peu pratique de faire leurs requêtes directement en
ligne [leurs besoins étant assez conséquents, Ndlr]. L'APNIC a donc mis en place une procédure
qui permet à celles-ci de télécharger l'ensemble de ces données», poursuit Gerard Ross. Il
s'agit uniquement de simplifier leur tâche au niveau technique. Ce que reconnaît Didier Wang.
Ce dernier tient néanmoins à souligner que les données auxquelles les ingénieurs français ont
accès sont plus complètes que celles accessibles au grand public.
Didier Wang affirme être en contact avec la fédération internationale de l'industrie
phonographique (IFPI), son représentant en France, le Syndicat national des industries
phonographiques (Snep) et la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP). La "purge"
aux pirates peut enfin commencer... "